Des flacons du vaccin Moderna contre le Covid-19 sont contrôlés sur une chaîne de production de l’usine Recipharm,à Monts (Indre-et-Loire),le 22 avril 2021. GUILLAUME SOUVANT/AFP Printemps 2020. Alors que le monde se barricade sous la menace du SARS-CoV-2,l’industrie pharmaceutique commence une course effrénée à la recherche d’un remède au virus. Le moment est inédit. Jamais,dans un temps aussi court,autant de laboratoires,petits ou grands,sur tous les continents,ne s’étaient lancés dans une même quête. Les chances de réussite sont minces : plus de neuf candidats-médicaments sur dix échouent,en moyenne,lors de leur développement. Mais l’urgence sanitaire prévaut. Surtout,les laboratoires savent qu’en cas de succès,ils rafleront gloire et fortune.
De fait,avec près de huit milliards de clients potentiels et aucune solution thérapeutique à l’horizon,difficile alors d’imaginer un marché plus attrayant. Et,sans surprise,la pandémie s’est révélée extrêmement lucrative pour les industriels les plus vernis. Une brève plongée dans les comptes de Pfizer,de BioNTech et de Moderna,les trois principales vedettes de cette épopée anti-Covid-19,suffit pour en mesurer l’ampleur. Depuis 2020,les ventes de vaccins et de traitements contre le virus ont rapporté aux trois laboratoires plus de 200 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.