Peut-on tout confier à l’intelligence artificielle (IA),à commencer par la gestion du temps de travail ? C’est la question qui était posée à une dizaine de responsables des ressources humaines,le 6 mars,à Paris,à l’occasion des Rencontres RH,le rendez-vous mensuel de l’actualité des ressources humaines,créé par Le Monde en partenariat avec l’Association pour l’emploi des cadres.
« La gestion du temps,c’est l’élément central de l’organisation du travail : elle a une dimension individuelle,mais aussi collective,a introduit Marie Benedetto-Meyer,sociologue du travail et maîtresse de conférences à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines,spécialiste des usages professionnels des outils numériques. Comment va-t-on réussir à organiser cette planification des temps avec des collectifs qui se multiplient ? Il y a aussi une variabilité des temps selon les personnes,leur expérience,leurs compétences. »
Si les outils numériques,a fortiori ceux recourant à des IA génératives,promettent d’optimiser la gestion du travail,notamment avec des « algorithmes prédictifs »,la chercheuse a rappelé que leur usage n’est pas neutre. Ils posent notamment le risque de surcharger les agendas de chacun.
« On travaille sur la planification assistée par IA »,assume Corentin Travers-Lesage,directeur organisation et santé au travail chez DomusVi,un groupe qui gère notamment des résidences pour personnes âgées. Face aux rythmes de travail contraints dans les métiers du soin (journées de dix ou douze heures),l’entreprise voit dans l’aide de l’IA un moyen de tester des plannings « différents »,« qui répondent aux besoins de l’activité,mais qui soient plus flexibles pour les collaborateurs » : un outil d’IA permettrait ainsi de récolter à grande échelle un maximum de « desiderata » des salariés,certains souhaitant travailler plutôt le matin,revenir à un rythme de sept heures par jour… Sans submerger les cadres de santé,pour qui la planification représente déjà une grande part du travail.
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