Dans l’usine qui fabrique les munitions du canon Caesar,à Tarbes,dans les Hautes-Pyrénées,le 17 mars 2025. ED JONES / AFP « D’un côté,vous avez des Français qui veulent investir dans leurs entreprises de défense,soit par intérêt,soit par patriotisme. De l’autre,des entreprises françaises de la défense qui ont besoin de capitaux pour accélérer leur cadence de production et répondre à leur carnet de commandes. »
En quelques lignes postées dimanche 16 mars sur le réseau social LinkedIn,Eric Lombard,le ministre de l’économie,a résumé l’un des principaux sujets portés à l’agenda du gouvernement. A savoir,comment mobiliser l’investissement et l’épargne privés en direction des quelque 2 000 entreprises du secteur de la défense ? Car celles-ci ont urgemment besoin de capitaux et de trésorerie pour pouvoir répondre à la montée en puissance des dépenses militaires – mais aussi financer la recherche et l’innovation.
Jeudi 20 mars,le ministre de l’économie et son confrère des armées,Sébastien Lecornu,vont réunir autour de la table,à Bercy,industriels,investisseurs – banquiers et assureurs –,ainsi que deux acteurs du financement public,la Caisse des dépôts et Bpifrance,pour tenter d’apporter des éléments de réponse. Avec un principe de base réaffirmé par M. Lombard au gré de ses interventions publiques du week-end : rien ne sera imposé aux épargnants,qui doivent pouvoir « librement » choisir d’investir leurs économies en faveur de l’effort militaire.
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