La comédienne Agathe Pujol,qui a dénoncé des « dérives sexuelles » au Théâtre du Soleil,lors de son audition,le 24 mars 2025. JULIEN DANIEL / MYOP POUR M LE MAGAZINE DU MONDE Devant son diabolo menthe servi dans un café proche de l’Assemblée nationale,le député s’interrompt d’un coup. Il tend l’oreille avant de chuchoter : « C’est bien ça… elles parlent de Depardieu… » Attablées derrière lui,quatre femmes,la soixantaine,commentent le dernier jour du procès de l’acteur,accusé d’agressions sexuelles lors du tournage d’un film en 2021. Leurs propos ne sont pas tous audibles,mais elles répètent ce que l’avocat de Gérard Depardieu,Me Jérémie Assous,a asséné durant quatre jours d’audience : tout ça pour ça ?
Erwan Balanant n’en revient pas. « Est-ce que je dois aller leur parler ? »,hésite-t-il en regardant sa montre. Son train part bientôt,la conversation n’aura pas lieu. Qu’aurait-il pu leur dire ? Ce jeudi 27 mars,le député (MoDem) du Finistère les aurait informées de ce qu’il a appris ces derniers mois : le cinéma peut être « une machine à broyer les femmes ». De novembre à début avril,il a été le rapporteur de la commission d’enquête parlementaire relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma,de l’audiovisuel,de la mode,de la publicité et du spectacle vivant,dite parfois « commission MeToo » ou « commission Godrèche ».
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.