Lors d’un rassemblement d’anciens enfants placés,à Paris,le 7 mai 2024. LUDOVIC MARIN/AFP Essayer de devenir un « lieu de repère »,un « point fixe »,l’un des rares pour des enfants aux parcours sinueux. MobiPsy,l’équipe mobile de pédopsychiatrie,intervient en situation de crise auprès des enfants et adolescents confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE) de Paris,avec une dizaine de professionnels (psychiatre,psychologue,infirmière,assistante sociale,éducatrice…) qui se déplacent dans des foyers,des familles d’accueil,aux urgences hospitalières… Mais elle s’inscrit aussi dans la durée,pour 130 jeunes (jusqu’à 21 ans) qu’elle suit en consultation. « Réactivité et continuité » sont deux principes que promeut Maeva Musso,psychiatre de 33 ans à la tête de l’équipe depuis bientôt deux ans,où elle a déployé la méthode dite de « l’open dialogue ».
L’accès aux soins psychiatriques constitue l’un des « trous dans la raquette » majeurs de la politique publique de protection de l’enfance. A la maltraitance familiale initiale,donnant lieu à une mesure de placement,s’ajoute le traumatisme que constitue bien souvent la vie dans un nouvel environnement. Mise en place en 2012 et rattachée aux hôpitaux Paris-Est Val-de-Marne,l’équipe fait partie des rares dispositifs spécifiquement tournés vers ces jeunes.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.