Des voitures fabriquées dans des usines sud-africaines destinées à l’exportation,avant leur chargement sur des navires,dans le port d’East London (province du Cap-Oriental),en Afrique du Sud. SIPHIWE SIBEKO / REUTERS L’Afrique du Sud,sous le feu des critiques de la nouvelle administration américaine,se doutait bien qu’elle ne serait pas épargnée lors de l’annonce de nouveaux tarifs douaniers par Donald Trump,mercredi 2 avril. La sentence ne pouvait toutefois plus mal tomber. En se voyant imposer des droits de douane de 30 %,le pays,dont l’industrie est la première du continent africain,est l’un des plus durement touchés. Ce qui a affaibli encore un peu plus le rand,la monnaie locale,déjà en baisse face au dollar,alors que le gouvernement d’union nationale semble au bord de l’effondrement.
Au lendemain de cette annonce,la présidence sud-africaine a indiqué avoir noté « avec inquiétude » les nouvelles orientations économiques américaines. « Les droits de douane punitifs imposés unilatéralement constituent une source de préoccupation et un obstacle au commerce et à la prospérité partagée »,poursuit le communiqué,qui souligne que ces mesures « confirment l’urgence de négocier un nouvel accord commercial bilatéral et mutuellement bénéfique avec les Etats-Unis ».
Depuis le retour à la Maison Blanche de M. Trump,les relations entre les deux pays se sont sévèrement détériorées. Son administration reproche à l’Afrique du Sud sa plainte contre Israël auprès de la Cour internationale de justice,ses relations avec l’Iran,mais aussi,c’est une nouveauté,accuse le gouvernement sud-africain de discriminations raciales envers la minorité blanche afrikaner,à qui elle a offert le statut de réfugié.
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Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
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