Le magnat de l’acier Lakshmi Mittal (à Paris,le 14 juillet 2023) a déclaré fin mars qu’il envisageait de quitter le Royaume-Uni à la suite de la fin de ce statut privilégié. LUDOVIC MARIN / AFP L’étau fiscal se resserre pour les fortunes étrangères basées au Royaume-Uni. A partir du 6 avril,le statut de « non-domiciled » ou « non dom » doit être aboli. Il permet aux grandes fortunes en activité et vivant au Royaume-Uni de ne pas payer d’impôts sur leurs avoirs étrangers. « Cette disposition permettait aux professionnels hautement mobiles – des entrepreneurs et des financiers essentiellement – de ne pas être imposés sur leurs revenus générés à l’étranger durant quinze ans »,explique Claire Trachet,fondatrice de la société de conseil londonienne Trachet.
Cette période de grâce sera réduite à quatre ans. Les avoirs à l’étranger de personnes au bénéfice du statut de « non-dom » seront en outre soumis à l’impôt sur l’héritage,et cela même s’ils se trouvent dans un trust,à partir de dix ans de résidence au Royaume-Uni. Ces changements,qui concernent 74 000 personnes selon la dernière statistique fiscale,avaient été annoncés par la chancelière de l’Echiquier,Rachel Reeves,en octobre 2024,faisant craindre un exode des grandes fortunes.
A l’approche du jour J,le tableau se précise. Le pays a enregistré 10 800 départs de millionnaires – personnes possédant au moins 1 million de livres sterling (1,2 million d’euros) en avoirs liquides – en 2024,selon une étude du cabinet d’avocats Henley & Partners. Soit une hausse de 157 % par rapport à l’année précédente.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.