Un ouvrier trie la production de cuivre de la mine El Teniente,à Machali,près de Rancagua,au Chili,le 2 avril 2025. RAUL BRAVO / AFP Les marchés cherchent leur boussole. Comme les sociétés cotées,les matières premières industrielles n’échappent pas aux turbulences liées aux tensions géopolitiques. Pour preuve,les premiers échanges de la semaine,lundi 7 avril,ont prouvé la fébrilité des investisseurs. Le cuivre a ouvert en chute de 7 % sur le London Metal Exchange (LME),Bourse des métaux de Londres,avant de revenir en territoire positif. L’aluminium et le zinc se négociaient également à la hausse dans la matinée,alors que l’or était en baisse.
Le cours du cuivre est tout particulièrement scruté. Très employé dans la construction,mais aussi ingrédient phare des circuits électriques,des batteries,et autres équipements électroniques,et donc au cœur de la transition écologique,il est souvent considéré comme un bon étalon de la santé de l’économie mondiale.
Depuis la fin de janvier,alors qu’il était passé sous la barre des 9 000 dollars (8 200 euros) la tonne,il a rebondi. La première salve de taxes douanières effectivement lancée par Trump a touché les importations d’acier et d’aluminium sur le sol américain,mais pas le métal rouge. Pressentant toutefois que cette exemption ne serait que temporaire,l’hôte de la Maison Blanche ayant fait planer de sérieuses menaces,les acheteurs américains se sont empressés de faire des emplettes de cuivre,ce qui a contribué à la revalorisation rapide de son prix. Sous la pression de cette fièvre acheteuse,il a ainsi bondi au-dessus du seuil des 9 500 dollars la tonne,et même atteint les 10 000 dollars à l’arrivée du printemps.
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