Une propriété de la famille Bongo à Nice,en février 2013. VALERY HACHE / AFP Il aura fallu quinze années pour que la justice française vienne à bout de cette enquête tentaculaire. Le juge d’instruction chargé de connaître l’origine des biens acquis en France par la famille Bongo,qui a régné sur le Gabon pendant cinquante-cinq ans,a annoncé vendredi 4 avril la fin des investigations. Vingt-quatre personnes ont été mises en examen,mais pas l’ancien président Ali Bongo Ondimba. Il revient désormais au Parquet national financier (PNF) de prendre ses réquisitions avant la décision finale du magistrat instructeur sur la tenue éventuelle d’un procès,« qui pourrait avoir lieu avant le printemps 2026 »,estime auprès du Monde une source proche du dossier.
« Il y aura un procès et c’est une bonne chose »,veut croire William Bourdon,avocat de l’ONG Transparency International,qui a déposé en 2007 la plainte à l’origine de l’affaire dite des « biens mal acquis »,dans laquelle les magistrats cherchent à savoir si le patrimoine françaisde plusieurs dirigeants africains(gabonais donc,mais aussi congolais et équato-guinéen) a été constitué avec de l’argent public détourné. « Le clan Bongo va enfin être jugé,mais aussi des personnalités du monde des affaires,puisqu’elles ont servi de facilitateurs dans les détournements de fonds »,poursuit Me Bourdon.
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