A l’usine Renault de Cléon (Seine-Maritime),le 18 juin 2015. CHARLY TRIBALLEAU / AFP « Il y a d’abord eu une fatigue qui s’est installée. Puis,au fil des mois,une difficulté à me concentrer. Le moral était bas. Je prenais du retard et j’ai commencé à douter. J’ai préféré ne plus me positionner sur de gros projets. Je suis restée dans l’entreprise,mais en retrait,sans ambition. » Durant plusieurs années,Nathalie,cadre dans le secteur informatique,a subi de nombreux symptômes qui ont altéré ses capacités professionnelles. Les antidépresseurs prescrits par son médecin n’ont pu lui permettre de retrouver son état de forme initial. Et pour cause : ces troubles étaient liés à son entrée en préménopause.
C’est là l’un des principaux freins à la prise en charge de la ménopause : « Les symptômes sont peu connus,y compris par les femmes »,relève Florence Chappert,responsable du projet « Genre,égalité,santé et conditions de travail » à l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail. Une difficulté renforcée par le fait que ces mêmes symptômes peuvent être multiples (bouffées de chaleur,douleurs articulaires,troubles urinaires,« brouillard cérébral »…) et d’une intensité inégale. « S’ajoute à cela un tabou considérable autour du sujet,poursuit la gynécologue Brigitte Letombe. Il est très dur,pour une femme,d’oser évoquer,dans l’entreprise comme dans la société,ses problèmes de santé et sa ménopause,tant cela sera associé à son propre vieillissement. »
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.