Dans le port de Miami (Floride),le 9 avril 2025. GIORGIO VIERA / AFP Donald Trump a fini par céder aux pressions qui se multipliaient. Marchés financiers qui dévissaient,colère des milliardaires qui le soutenaient,critiques parmi les élus républicains… Mercredi 9 avril,le président américain a annoncé une suspension de quatre-vingt-dix jours des droits de douane réciproques,dont ceux de 20 % sur les produits européens. Il continue néanmoins à imposer à 10 % toutes les importations aux Etats-Unis – quatre fois plus qu’avant – et fait une exception pour la Chine,qu’il annonce vouloir taxer à 125 %.
Parmi les facteurs qui ont pu le décider à repousser l’échéance se trouve un phénomène financier,bien plus important et dangereux que la chute des Bourses : le risque d’implosion du marché de la dette américaine. Pesant 29 000 milliards de dollars (26 400 milliards d’euros),celui-ci est – de loin – le premier marché financier au monde.
Jusqu’à présent,il représentait la valeur refuge par excellence. Le gouvernement américain,à la tête de la première économie de la planète,était jugé sûr et le remboursement de ses créances n’était pas en doute. Traditionnellement,quand les Bourses dévissent,les investisseurs se réfugient donc sur ce marché pour placer leurs capitaux. Pas cette fois. Ces derniers jours,ils ont,au contraire,commencé à vendre leur dette américaine.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.