Manhattan se dessine au loin alors que des touristes prennent le ferry de Staten Island. A New York,le 10 avril 2025. SPENCER PLATT/AFP En trente ans de direction de Voyageurs du monde,Jean-François Rial n’avait jamais vu cela. Les Etats-Unis ont toujours été une destination forte dans son groupe d’agences. Mais en 2025,ses circuits en Californie,dans les grands parcs d’Arizona ou en Louisiane se vendent moins : une baisse de 20 % qu’il attribue « au contexte politique,en défiance des actions de Trump ». Qu’un pays attire moins de touristes pour des raisons de sécurité,ou à cause d’une catastrophe naturelle,est fréquent. « Pour des raisons politiques,c’est rare »,constate-t-il,observant que « les gens se ruent sur le Canada et le Mexique ».
Chez Evaneos,une autre agence de voyages,les réservations vers les Etats-Unis sont en baisse de 11 %. « Des clients qui avaient commencé le processus ont renoncé,dans la foulée de l’arrivée de Trump »,indique une porte-parole. « On a vu une vraie différence après l’épisode du bureau Ovale »,confirme Valérie Boned,présidente des Entreprises du voyage,un organisme qui rassemble les acteurs du secteur. Les baisses les plus fortes concernent les voyages de groupes. « On est presque à l’arrêt. Ce sont des voyageurs moins aguerris,très sensibles au contexte. Les autotours en individuel sont aussi touchés,mais un peu moins »,affirme Jean Eustache,directeur du tour-opérateur AmériGo.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.