SEVERIN MILLET La réforme de la formation des enseignants entérinée le 28 mars par la ministre de l’éducation nationale,Elisabeth Borne,et le premier ministre,François Bayrou,pose une équation complexe. Ce projet respecte l’exigence,défendue par toutes les organisations syndicales,de conserver les mêmes conditions de recrutement pour les enseignants du premier et du second degré,acquis d’une réforme de 1989. Mais en usant du mantra d’un « retour à l’esprit des écoles normales »,le gouvernement fait référence à des modalités de formation qui n’ont jamais concerné que les enseignants de primaire,et qui génèrent plusieurs inquiétudes parmi ceux de collège et de lycée.
Une partie des enseignants et des universitaires exprime sa préoccupation quant aux conséquences d’un déplacement du Capes en troisième année de licence (L3),et non plus à la fin du master 2 (bac + 5) comme aujourd’hui. Les lauréats seront ensuite formés pendant deux ans dans un master « professionnalisant » et rémunéré.
Le premier syndicat du secondaire est la seule organisation syndicale opposée au déplacement des concours à ce stade du cursus universitaire. Le SNES-FSU redoute qu’il ne conduise à un « recrutement au rabais » et qu’il fragilise le bagage universitaire des futurs professeurs de collège et de lycée.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.