Lors d’une conférence de presse de la société pharmaceutique à Penzberg,dans le sud de l’Allemagne,le 28 novembre 2024. ALEXANDRA BEIER / AFP Les dîners privés à Mar-a-Lago,à Palm Beach (Floride),et les huis clos à la Maison Blanche n’auront pas suffi à écarter la menace. Alors que l’imposition de droits de douane sur les produits pharmaceutiques importés aux Etats-Unis apparaît désormais inéluctable,les industriels du médicament tentent d’amortir le choc en cédant aux injonctions du président américain,Donald Trump,les sommant d’investir dans la production sur le sol américain afin d’y échapper.
Désireux,semble-t-il,de donner des gages à Washington et de se mettre à l’abri de la foudre,plusieurs laboratoires pharmaceutiques de premier plan ont ainsi desserré,avec une certaine largesse,les cordons de leurs bourses ces derniers mois. Mardi 22 avril,le suisse Roche,numéro deux mondial du secteur,avec près de 65 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024,a annoncé un investissement de 50 milliards de dollars (43,9 milliards d’euros) outre-Atlantique au cours des cinq prochaines années. Le groupe helvétique,qui compte actuellement près de 26 % de ses effectifs aux Etats-Unis et une vingtaine de sites sur le territoire,affirme vouloir,de cette façon,renforcer son « engagement » dans le pays,où il réalise 48 % de ses ventes annuelles.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.