Des sacs de riz stockés par le gouvernement dans un entrepôt de la préfecture de Saitama,au nord de Tokyo,le 18 février 2025. STR / AFP Le riz figure en bonne place des arguments invoqués par l’administration Trump dans les bisbilles commerciales imposées au Japon. Si Washington a suspendu les droits de douane « réciproques » de 24 % sur les produits de son « allié stratégique »,l’Archipel est néanmoins touché par les taxes américaines sur les voitures,l’acier et l’aluminium et par celles de 10 % imposées sur toutes les autres importations. « Regardez,au Japon,le riz est taxé à 700 % »,a martelé à plusieurs reprises la porte-parole de la Maison Blanche,Karoline Leavitt,pour justifier le durcissement de la politique douanière des Etats-Unis,lesquels pourraient obtenir un assouplissement de la position nippone sur ses importations du précieux grain blanc.
Le niveau de taxation est tel que les importations de riz au Japon concernent essentiellement les volumes exemptés de droits de douane que le pays a lâchés lors de la signature en 1995 d’un accord « d’accès minimum » dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Soit 770 000 tonnes pour une production japonaise qui ne dépasse pas 7 millions de tonnes. En dehors de ce quota,les importations sont taxées à hauteur de 341 yens (2,10 euros) par kilo.
Il vous reste 71.02% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.