Un employé dans un centre logistique Amazon à Robbinsville (Etats-Unis),en novembre 2023. MIKE SEGAR / REUTERS Lorsque son employeur lui annonce,en 2019,qu’il fait partie d’un PIP (Performance Improvement Plan,« plan d’amélioration de la performance »),Patrick McGah est choqué. Cet ancien cadre de la filiale drones du groupe Amazon se sent « totalement pris par surprise »,et même humilié par son intégration à ce programme,alors qu’il avait l’impression de remplir ses objectifs. Il apprend beaucoup plus tard que l’entreprise classe ses personnels en cinq catégories,du meilleur au moins bon. Et M. McGah,jugé « médiocre »,a quelques semaines pour redresser la barre. Son manageur lui fait de vagues reproches qu’il ne comprend pas bien.
Au bout de six semaines,il est de nouveau classé en queue de peloton,et donc deux options s’offrent à lui : remplir des missions qui l’obligent à travailler « jusqu’à deux heures du matin » ou bien s’en aller,avec des indemnités de rupture.
Il choisit le départ,mais,note-t-il,« je m’engage alors à ne pas poursuivre l’entreprise en justice ». Des années plus tard,la pilule reste amère pour ce docteur en ingénierie mécanique : « J’étais un morceau de papier qu’on peut froisser et jeter à la poubelle. »
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.