Yuya Nakamura,PDG de la start-up japonaise de petits satellites Axelspace,lors d’une conférence de presse sur le plan de la société pour 2026 visant à lancer sept satellites d’observation,« GRUS-3 »,à Tokyo,le 9 avril 2025. KANTARO KOMIYA / REUTERS Faute de culture du risque et de volonté politique adéquate,le Japon n’a jamais été une terre de start-up. « Nous avions cinq ans de retard,des capacités d’innovation fortes,mais aucun écosystème »,résume un acteur du secteur. Avant d’ajouter : « Mais cela a changé. » L’effervescence régnant dans les allées du salon SusHi Tech,organisé du 8 au 10 mai au cœur du Tokyo Big Sight,le palais des congrès de la capitale japonaise,en est un bon indicateur. Pour sa deuxième édition,cet événement axé sur les nouvelles technologies a réuni 617 entreprises,contre 434 en 2024.
L’archipel nippon recense aujourd’hui 24 000 start-up,très présentes dans la santé,l’alimentaire et les logiciels de services. Le gouvernement les pousse à s’intéresser à la défense. En 2022,il a lancé un grand plan visant à créer 100 000 start-up et 100 licornes − des jeunes sociétés valant au moins 1 milliard de dollars,soit près de 900 millions d’euros − d’ici à 2027,avec 10 000 milliards de yens (près de 61 milliards d’euros) d’investissement. Pour le premier ministre d’alors,Fumio Kishida (2021-2024),il s’agissait de créer « un écosystème favorable aux start-up »,dirigées par des « personnes audacieuses dont la détermination donnera naissance aux Toyota et Sony de demain ».
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.