L’UFC-Que choisir a annoncé,lundi 5 mai,avoir porté plainte auprès du procureur de la République de Versailles contre BMW,Mercedes-Benz,Toyota et Volkswagen,pour pratiques commerciales trompeuses,tromperie aggravée et mise en danger délibérée de la vie d’autrui.
Elle leur reproche « une gestion tardive,opaque et insuffisante d’un risque mortel »,celui de l’explosion de l’airbag censé protéger les automobilistes en cas d’accident. Les coussins gonflables de la marque japonaise Takata qui équipent leurs véhicules explosent,lorsque le gaz qu’ils contiennent se détériore,sous l’effet notamment de la chaleur et de l’humidité.
En France,le ministère des transports a recensé de nombreux accidents et décès liés à ces explosions. La mort d’un automobiliste sur une route de la Guadeloupe,le 25 mars,est ainsi « liée au déclenchement » d’un airbag défectueux,a fait savoir le parquet de Pointe-à-Pitre,le 12 mai.
Bien que la dangerosité des airbags Takata soit connue depuis plus de dix ans,les constructeurs visés ont « attendu d’être au pied du mur » pour engager des rappels,indique l’UFC dans un communiqué. « Aucune mesure de rappel sous “stop-drive” (avec immobilisation du véhicule) n’a été mise en place sur le territoire français,avant l’injonction du ministre chargé des transports et l’arrêté ministériel du 9 avril 2025,bien que des campagnes similaires aient été engagées dès 2014,au Canada,par exemple »,déplore-t-elle.
L’UFC-Que choisir accuse en outre ces constructeurs d’avoir continué à équiper leurs véhicules d’airbags Takata « jusqu’en 2017,voire jusqu’en juin 2020 (pour certains modèles de Seat) »,alors même que des campagnes de rappel étaient déjà en cours.
Il vous reste 33.06% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.