Dans un centre d’hébergement et de réinsertion sociale,à Châtillon (Hauts-de-Seine),le 7 août 2019. MARTIN BUREAU/AFP « C’est un vrai signal politique »,salue Manuel Domergue,porte-parole du Collectif des associations pour le logement et directeur des études de la Fondation pour le logement des défavorisés (ex-Fondation Abbé Pierre). Le ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation,François Rebsamen,a annoncé,mardi 11 mars,« mettre un terme » à une expérimentation contestée. Celle-ci prévoyait,dans le Rhône et la Haute-Garonne,de libérer des places dans l’hébergement d’urgence en remettant à la rue des personnes qui s’y trouvent.
Le ministre a fait cette annonce à l’Assemblée nationale,lors des questions au gouvernement. Le député socialiste de Haute-Garonne Arnaud Simion y a dénoncé une expérimentation « brutale,inédite,une mise en concurrence des vulnérabilités »,permettant d’expulser de centres d’hébergement « des personnes,souvent des femmes du reste,n’ayant pas ou plus d’enfant de moins de 3 ans et n’ayant pas de problème de santé ». Il a souligné que cette mise en œuvre serait contraire au code de l’action sociale et des familles,qui prévoit l’inconditionnalité et la continuité de l’hébergement d’urgence des personnes en détresse.
Il vous reste 78.02% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.