A l’université Paris-Nanterre,en janvier 2016. BRUNO LEVESQUE/IP3 PRESS/MAXPPP Y aurait-il un secret à percer dans ces centaines de pages de dossiers d’évaluation ? Depuis un mois,des universitaires s’émeuvent d’« avis défavorables » émis à propos de leurs formations de licence et de master par le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres). A peine arrivée à la tête de cette institution – restée sans président titulaire depuis un an et demi –,la chercheuse Coralie Chevallier,nommée par décret le 4 mars,doit affronter la crise. « Je comprends ces questions et je compte bien y répondre »,affirme-t-elle,affichant sa volonté de « corriger les choses ».
Le 14 février,des centaines de responsables pédagogiques ont découvert le contenu de rapports provisoires dans le cadre d’une vague d’évaluations du Hcéres,la « vague E »,consacrée aux territoires des Hauts-de-France,d’Ile-de-France (hors Paris),de Mayotte et de La Réunion. Cette étape est un préalable à l’accréditation des diplômes nationaux de licence et master,renouvelée sur un rythme quinquennal. Ces avis servent ensuite de base de discussion au ministère de l’enseignement supérieur lors du « dialogue de gestion » avec chaque université pour déterminer le budget alloué.
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Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.