Le président américain,Donald Trump,après la signature du décret sur la hausse des droits de douane,dans la roseraie de la Maison Blanche,à Washington (Etats-Unis),le 2 avril 2025. LEAH MILLIS / REUTERS Dans la guerre commerciale planétaire que vient d’engager Donald Trump,la ponction la plus sévère est infligée à un petit pays africain : le Lesotho,un royaume montagneux d’Afrique australe,dont les exportations vers les Etats-Unis supporteront désormais des droits de douane de 50 %. Un pays dont « personne n’a jamais entendu parler »,avait déjà lâché M. Trump,début mars,au cours d’une intervention devant le Congrès visant à justifier les coupes massives dans les programmes d’aide destinées aux nations en développement.
Le coup est rude pour cet Etat,dont le produit intérieur brut (PIB) par habitant était inférieur à 920 dollars (835 euros) en 2023 et dont l’économie dépend fortement de l’assistance étrangère et des exportations de vêtements vers le marché américain.
Mais il n’est pas le seul,sur le continent,à être lourdement taxé. Outre un taux minimal de 10 % visant l’ensemble de ses partenaires,Washington a mis en place des droits de douane plus élevés dits « réciproques » pour 56 pays,dont une vingtaine en Afrique. Parmi eux,Madagascar et Maurice,avec des droits portés respectivement à 47 % et à 40 %,mais aussi le Botswana (37 %),l’Angola (32 %),la Libye (31 %),l’Algérie (30 %) et l’Afrique du Sud (30 %).
Il vous reste 76.94% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.