Klaus Barbie,lors de son procès devant la cour d’assises du Rhône,en 1987. DANA PRODUCTIONS/MEDIAWAN MARDI 8 AVRIL À 21 H 10 – FRANCE 2 – SÉRIE DOCUMENTAIRE
Le nazi,le milicien et le haut fonctionnaire. C’est ainsi que les médias ont qualifié les trois premiers accusés de crimes contre l’humanité,commis de 1940 à 1944 et jugés en France de 1987 à 1998. Respectivement et chronologiquement : Klaus Barbie (1913-1991),Paul Touvier (1915-1996) et Maurice Papon (1910-2007). Pourquoi s’y intéresser – encore,diront certains – aujourd’hui ?
Sur la forme,parce que tous les ingrédients des séries fictionnelles sont présents : du suspense,des révélations,des rebondissements (y compris dans les dernières minutes du dernier épisode du Procès Papon). Avec une émotion qui transperce,démultipliée par la réalité historique,retranscrite ici avec rigueur.
Sur le fond,pour leur caractère inédit. En 1985,le garde des sceaux Robert Badinter autorisait pour la première fois la captation audiovisuelle des procès,dans une volonté farouche de transmettre la mémoire – son père,Simon Badinter,fait partie des victimes de Klaus Barbie. En apprenant que ces captations seraient accessibles au grand public,la productrice,Dana Hastier,a eu l’idée de réaliser la collection « Crimes contre l’humanité ». Le premier volet,Le Procès Barbie,est diffusé ce soir.
Il vous reste 70.84% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.