Un concessionnaire Land Rover à Houston,au Texas,le 7 avril 2025. RONALDO SCHEMIDT / AFP C’est le chaos dans le monde automobile. Ce secteur est le premier,après l’acier et l’aluminium,à subir l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane américains. Depuis le 3 avril,les importateurs doivent régler 25 % en plus des droits déjà en vigueur sur les véhicules venant d’autres continents. Les véhicules qui passent la frontière canadienne ou mexicaine supportent la même taxe,avec un bémol : ils peuvent déduire la valeur des pièces fabriquées aux Etats-Unis.
Une deuxième vague de droits doit s’appliquer à compter du 3 mai,sur les composants cette fois. Elle pourrait être là aussi de 25 %. Les pièces fabriquées au Canada et au Mexique y échapperaient à condition de respecter les règles du traité Aceum (le dernier traité de libre-échange entre les Etats-Unis,le Canada et le Mexique),mais seulement le temps que l’administration Trump mette au point un mécanisme pour faire la distinction entre la valeur ajoutée aux Etats-Unis et le reste,qui serait taxé.
Comment le monde automobile et les gouvernements européens peuvent-ils réagir à ces règles ? Pour y voir plus clair,Ursula von der Leyen a réuni lundi 7 avril après-midi,en visioconférence,les entreprises du groupe de « dialogue stratégique sur l’avenir de l’industrie automobile » qu’elle a créé en début d’année 2025. A l’issue de cette réunion,l’ACEA,qui réunit les constructeurs européens,a souhaité dans un communiqué que la Commission négocie autant que possible avec le gouvernement américain pour éviter les droits de douane. Et qu’elle « allège la charge réglementaire ». ONG,syndicats et représentants des consommateurs n’avaient pas été invités,contrairement aux précédentes réunions.
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