Des agents de l’administration pénitentiaire devant la prison de Toulon-La Farlède,à La Farlède (Var),le 15 avril 2025. MIGUEL MEDINA/AFP Savait-on,au sein des prisons françaises,que de telles attaques étaient en train de s’organiser ? Certains détenus étaient-ils dans la confidence ou l’opération a-t-elle été pensée et orchestrée entièrement depuis l’extérieur ? C’est une des nombreuses questions auxquelles le renseignement pénitentiaire,la police et la justice cherchent des réponses,alors que la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 avril a été plus calme que les deux précédentes. Le bilan fait état,depuis le 13 avril,de 30 véhicules détruits ou endommagés à l’occasion d’une dizaine de faits. Et presque partout le sigle « DDPF » tagué sur les murs ou les voitures,pour « Défense des droits des prisonniers français ». Interrogé jeudi matin sur Franceinfo,le procureur de la République antiterroriste,Olivier Christen,a indiqué qu’il n’y avait « pas de piste qui soit privilégiée ».
Passé l’effet de surprise des attaques,et malgré le flou entourant l’identité des commanditaires comme celle des exécutants,l’administration pénitentiaire a relevé au maximum les niveaux de précaution et de contrôles entourant la sécurité des établissements autant que celle du personnel. Une visioconférence à l’ampleur inédite,mardi 15 avril en fin d’après-midi,réunissant le ministre de la justice,les directeurs d’établissement et les responsables de l’administration pénitentiaire,en a précisé les modalités : renforcement des rondes et des contrôles d’identité autour des établissements,patrouilles renforcées,mais aussi consignes d’une discrétion maximale des surveillants tant dans leurs déplacements que sur les réseaux sociaux.
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