Bernard Arnault,président-directeur général de LVMH,lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires du groupe,à Paris,le 17 avril 2025. GONZALO FUENTES/REUTERS Bernard Arnault,PDG de LVMH,a tenté de rassurer les investisseurs lors de l’assemblée générale de ses actionnaires qui s’est tenue à Paris,jeudi 17 avril. « Notre situation est loin d’être préoccupante »,a affirmé le dirigeant,alors que l’action du numéro un mondial du luxe est malmenée à la Bourse de Paris,notamment depuis la publication,lundi,d’un chiffre d’affaires décevant au premier trimestre. « La conjoncture est plus difficile. Ça nous amène à réfléchir. Quels sont nos objectifs ? Faire grossir les ventes ? Ou offrir toujours la meilleure qualité ? »,a formulé le milliardaire.
A l’en croire,le secteur ne traverserait pas de « crise structurelle ». Confronté à une baisse d’activité de 2 % en 2024 et à un recul de 17 % de son résultat net par rapport à 2023,le groupe LVMH a mal commencé l’année 2025. Ses ventes ont reculé de 2 % sur les trois premiers mois. Et de nombreuses incertitudes pèsent sur sa trajectoire dans les trimestres à venir. A commencer par les taxes douanières que Washington a décrétées à l’entrée des Etats-Unis (à ce jour de 10 %),marché qui représente un quart des ventes de LVMH.
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