Catherine De Bolle,directrice exécutive d’Europol,lors d’une conférence de presse,à Bruxelles,le 5 avril 2024. VIRGINIA MAYO/AP A la manière d’un médecin au chevet d’un malade,Europol s’est livré au diagnostic complet de la menace de la criminalité organisée sur l’Europe. Confrontée à des organisations criminelles toujours plus connectées et violentes,l’agence de coopération policière européenne titre sur « la mutation de l’ADN du crime organisé » dans sa publication intitulée Socta 2025 (Serious and Organised Crime Threay Assessment),très attendue,car elle est diffusée seulement tous les quatre ans.
Cette carte d’identité génétique de la criminalité est marquée,selon les experts européens,par trois principales évolutions :un « effet déstabilisateur » sur l’Union européenne et les pays membres,l’omniprésence d’Internet dans les activités criminelles,et l’accélération des menaces liées à l’intelligence artificielle et aux nouvelles technologies.
Mises bout à bout,telles des molécules d’ADN,elles donnent à voir « une menace directe pour notre futur »,a constaté Catherine De Bolle,lors de la conférence de presse accompagnant la publication du rapport,mardi 18 mars,à La Haye (Pays-Bas),évoquant un « signal d’alarme » pour les forces de l’ordre.
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