Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron,lors d’une commémoration marquant le 106ᵉ anniversaire de l’armistice,à Paris,le 11 novembre 2024. LUDOVIC MARIN / AFP Ce déshonneur-là s’éloigne,au moins temporairement,pour Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République (2007-2012),définitivement condamné par les juridictions pénales françaises,devrait se voir retirer la Légion d’honneur. Mais Emmanuel Macron,qui a le dernier mot en tant que grand maître de l’ordre,a décidé,à ce stade,de « ne prendre aucune décision de ce type ».
Grand-croix de la Légion d’honneur,Nicolas Sarkozy a été condamné,le 18 décembre 2024,à trois ans d’emprisonnement,dont un an ferme,pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite « des écoutes »,ou affaire Bismuth. Or,les décorations sont logiquement retirées à ceux qui ont démérité. « Est exclue toute personne condamnée pour un crime ou condamnée à une peine définitive de prison ferme d’un an minimum »,prévoit le code de la Légion d’honneur. La dégradation de l’ancien président de la République est donc « de droit »,observait le 4 mars le général Lecointre,grand chancelier de la Légion d’honneur,et à ce titre garant de l’intégrité de l’ordre,ne pouvant « imaginer que la loi ne s’applique pas ».
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