Le premier ministre,François Bayrou,lors de la visite du centre de santé Calvinet à Puycapel (Cantal),le 25 avril 2025. ED JONES/AFP Tous les médecins devront-ils,demain,aller deux jours par mois effectuer des consultations dans les territoires où l’accès aux soins est le plus difficile ? C’est ce que le premier ministre,a annoncé lors d’un déplacement dans le Cantal,vendredi 25 avril,faisant de cette « mission de solidarité obligatoire » la mesure-clé d’un « pacte de lutte contre les déserts médicaux »,rendu public après un mois de concertation éclair avec les acteurs de la santé.
Face aux difficultés d’accès aux soins qui s’aggravent,le premier ministre avait surpris,début avril,en se disant favorable à une « régulation » à l’installation des médecins,un chiffon rouge dans la profession médicale. Ce positionnement inattendu de Matignon résonnait avec l’examen d’une proposition de loi transpartisane,portée par le député socialiste Guillaume Garot (Mayenne),défendant ce même principe,et partiellement adoptée le 2 avril.
L’exécutif a finalement opté pour une autre forme de contrainte : les médecins,généralistes et spécialistes,devront donner des consultations « jusqu’à deux jours par mois »,dans des zones « rouges »,les plus en difficulté. Aux agences régionales de santé de définir,dans le mois qui vient,les cartes de ces zones prioritaires,en lien avec les préfets et les élus.
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