Lors d’une manifestation des « gilets jaunes »,à Marseille,le 26 janvier 2019. BORIS HORVAT/AFP Estomaqués par l’ampleur du plan social annoncé par la direction de l’hebdomadaire la veille,les salariés du Point étaient peu nombreux dans les locaux jeudi 24 avril. Le cœur n’y était pas au lendemain de l’annonce d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE),officialisé par Etienne Gernelle,le directeur du news magazine,lors d’un comité social et économique,puis devant la rédaction. Face à cette dernière,le directeur de l’hebdomadaire classé à droite a été le seul à prendre la parole. La directrice de la rédaction,Valérie Toranian,le directeur général délégué,François Claverie,et le PDG de l’entreprise,Renaud Grand-Clément,sont tous trois restés muets.
Cinquante-huit postes pourraient disparaître d’ici à quelques mois,dont 32 occupés par des titulaires – sur environ 190 – et 26 par des pigistes réguliers – sur une centaine. Soit près de deux fois plus que la trentaine de départs occasionnés par le dernier plan social qui a secoué le titre en 2014. En parallèle,18 postes seront créés et incluront des transformations de postes existants. « C’est une véritable saignée »,lâchent plusieurs journalistes en interne souhaitant conserver l’anonymat.
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Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.