Dans une zone de production de l’entreprise de drones Delair,à Labège (Haute-Garonne),le 11 avril 2025. ED JONES / AFP Du Lauragais aux plages de l’Atlantique,une fièvre militaro-industrielle saisit le Sud-Ouest français,plutôt réputé pour ses traditions rurales,son patrimoine gastronomique et ses spots touristiques. En annonçant,le 25 mars,le déblocage de 200 millions d’euros en faveur de l’industrie de la défense et de l’armement,la présidente socialiste de la région Occitanie,Carole Delga,l’a clairement formulé : « L’Occitanie sera un acteur-clé du réarmement et de la souveraineté européenne. »
Distribuées en deux temps,ces aides concerneront les acteurs existants dans leurs projets de développement et de recherche,puis,après appel à projets,ceux de l’intelligence artificielle (IA) ou de la cybersécurité sur le volet défense. De quoi dynamiser – et surtout commencer à structurer – un vaste pôle de compétence en matière d’industrie guerrière. Dans le sillage de grands groupes comme Airbus Defence and Space,Cegelec Défense,Thales et Safran,ou de plus petites sociétés à l’image des Forges de Tarbes (munitions),Delair (drones),Lacroix Défense (systèmes de contre-mesures),la seule région Occitanie compte 25 000 salariés,répartis au sein d’environ 400 entreprises sur un total de 225 000 emplois directs et indirects en France,selon une étude de la direction générale de l’armement datant de 2022.
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Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.